Dans les immeubles, seuls les défibrillateurs automatisés externes ou DAE
sont installés : appareil portatif, fonctionnant au moyen d'une batterie
et de 2 électrodes, dont le rôle est d'analyser l'activité électrique
du cœur d'une personne en arrêt cardiorespiratoire. Les électrodes sont
placées sur la peau du patient ; si l'appareil détecte une tachycardie
ventriculaire ou une fibrillation ventriculaire, la machine propose
de délivrer un choc électrique d'environ 400 volts, afin d'engendrer
une défibrillation et un retour à une activité électrique normale du cœur.
Agir dans les 4 premières minutes et effectuer les gestes appropriés
permettent d’améliorer les chances de survie de la victime.
Cardiologue et épidémiologiste à l' Hôpital européen Georges Pompidou à Paris, coordinateur de l'Unité « épidémiologie cardiovasculaire » de l' INSERM, référent national en matière de défibrillateurs.
« Les défibrillateurs automatiques sont construits pour être utilisés par tous, et ce de façon très simple. Il suffit d'appuyer sur le bouton ON et de coller sur le thorax de la victime deux gros patchs, comme il est indiqué sur l'appareil. C'est tout ! C'est l'appareil qui fait le reste tout seul ! »